"La maison en papier" de Carlos Maria Dominguez ***
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Bluma vient d'acheter dans une librairie de Soho un vieil exemplaire des poèmes d'Émily Dickinson quand elle est renversée par une voiture.
Le narrateur reçoit quelques temps plus tard une enveloppe destinée à sa collègue défunte sans note d'expéditeur mais avec des timbres uruguayens. Il ouvre le paquet et trouve un exemplaire miteux de "La ligne d'ombre" de Conrad. Certes, Bluma avait entrepris une thèse sur Joseph Conrad mais il est tout de même déconcerté par ce livre en raison de la croûte sale qui en recouvre la couverture, ainsi que des particules de ciment qu'il trouve sur le coin des pages. Sur la page de garde enfin il lit une dédicace de Bluma pour le moins étrange : "Pour Carlos, ce roman qui m'accompagne d'aéroport en aéroport, en souvenir des journées folles de Monterrey". Il décide de partir à la recherche de l'expéditeur de ce livre, à la fois pour lui annoncer le décès de Bluma mais aussi pour percer le mystère de cet envoi énigmatique. Le voilà donc en route pour Buenos Aires, à la recherche de ce fameux Carlos, qui l'emmènera vers un magnifique et étrange voyage qui le conduira jusqu'à une maison en papier.
Un petit livre qui se lit très vite et qui, une fois refermé, a soulevé beaucoup de questions à la lectrice compulsive que je suis ! L'amour des livres et de la littérature pourrait-il rendre fou ? Un bel hymne en tout cas à la lecture mais aussi aux nombreux lecteurs passionnés ! Merci Bladelor pour ce beau récit dont tu as fait un livre voyageur que j'ai transmis à Fashion qui ne doit pas manquer d'occupations depuis qu'elle est l'heureuse gagnante du lotobook.
L'avis très enthousiaste de Clarabel
